Etat d’esprit : rêver grand et penser petit
Rêver grand et penser petit.
Comme me disait récemment mon frère, « plus que la méthode, ce qui compte vraiment c’est l’état d’esprit ». Cela semble évident, mais je tiens a préciser que je n’ai jamais autant appris et progressé dans ma vie qu’au contact des gens. J’ai souvent mis en avant les outils, reléguant au second plan la méthodologie et oubliant complètement l’état d’esprit. Quand j’y pense cela ne me surprend pas, il est plus facile de mettre en place des outils que d’avoir une méthodologie et il est encore plus difficile de changer d’état d’esprit. Le cerveau est une chose complexe et son mécanisme, aujourd’hui encore, nous échappe.
Les rêves n’ont pas de limites, le monde réel si. Dans le monde réel, nous sommes systématiquement d’une manière ou d’une autre limité en espace et en temps. Il est important que les rêves que nous faisons puissent s’exprimer au quotidien, sans quoi un sentiment dévastateur de frustration nous consume peu à peu. Ces rêves doivent donc se concrétiser, mais à une échelle plus petite, pour ne pas être détruit par les contraires de la réalité. Pensez petit et rêver grand serait donc selon moi une des solution efficace pour avancer sans se décourager. Les petits sauts, qui permettent d’avancer vers ses rêves sont quantifiables et procurent à chaque fois un sentiment de satisfaction.
Comment ?
Je me souviens il y à 7 ans de cela, être allé voir un collègue, excellent développeur et responsable du back-office du site d’e-commerce de la société à qui j’avais dit « Pour être un bon développeur, il faut être rapide ». Ce à quoi il m’a répondu « Ce n’est pas rapide qu’il faut être, mais constant ». Cela m’a inévitablement rappelé la fable de La Fontaine « Le lièvre et la tortue ». Un petit pas après l’autre, ni trop vite, ni trop lentement, j’avance vers mon objectif. Si le nom de Martin Fowler, ne vous dit rien, il n’est pas trop tard pour y remédier. Son approche est tout simplement déroutante, mais une fois que l’on commence à la comprendre, elle nous apparaît comme une évidence. Je vous invite donc à lire l’article « Refactoring : améliorer le design du code existant ».
Merci à tous ceux et celles qui me donnent la force d’avancer et de partager.
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